Les Dessous du Musée des beaux-arts ✰ Gratuit, sur réservation
gratuit
Un dimanche par mois, une visite du souterrain et des vestiges gallo-romains du musée est proposée à 11h, 14h30, 15h30 et 16h30.
Nombre de places limité à 10 personnes. Réservation conseillée ici
Le musée des Beaux-Arts de Tours est installé dans un bâtiment historique d’une qualité exceptionnelle. Le site est d’une importance capitale pour l’histoire de l’antique Caesarodunum ; le musée abrite en ses souterrains la plus belle inscription lapidaire à la gloire des Turons. Le rempart de la ville fut en partie construit avec des matériaux de récupération, provenant d'édifices publics et temples du deuxième siècle (colonnes, entablements, fragments sculptés...).
Ici est encore visible la seule inscription latine de l'accession à l'indépendance de la ville de Tours : "CIVITAS TURONORUM LIBERA", la cité libre des Turons. L'ensemble des fragments de ces inscriptions serait une dédicace de la ville à l'empereur romain Claude et ses fils, Tiberius Claudius Drusus et Britanicus, inscrite sur les murs d'un temple élevé en l'honneur de l'empereur suite à la conquête de la Bretagne, autour de l'an 50.
Les premiers évêques avaient choisi de s’installer à proximité de la cathédrale, dans un palais longeant le rempart du IVe siècle.
Autre vestige de cette période, une chapelle adossée au palais des archevêques datant du IVe s. et reconstruite en 591 sur ordre de Grégoire de Tours. Cet édifice fut transformé au XIIe siècle et en partie détruit au XVIIe siècle lors des aménagements du nouveau palais archiépiscopal de Monseigneur Bertrand d’Eschaux.. Au XIIe siècle fut bâtie l’aile dite du Synode. Constamment transformée au cours des siècles, cette immense salle où se rassemblèrent à deux reprises (1468 et 1484) les Etats généraux du royaume de France est l’un des lieux historiques les plus évocateurs de l’histoire de Touraine.
Monseigneur Rosset de Fleury paracheva l’ensemble grâce à la construction du palais à fronton et attique et l’aménagement des terrasses dont la courbe suit le tracé de l’amphithéâtre romain. Enfin, Monseigneur de Conzié fit élever en 1775, à la place des anciennes écuries, l’imposant portail et l’hémicycle de la cour d’honneur. Il transforma en chapelle archiépiscopale l’ancienne salle du Synode et fit exécuter à cet effet une colonnade à l’antique.
Après 1789, le Palais des Archevêques devient théâtre, Ecole Centrale, bibliothèque puis par arrêté départemental du 6 octobre 1792 et à l’énergie passionnée du fondateur de l’école de dessin de la Ville, Charles-Antoine Rougeot et de son gendre, Jean-Jacques Raverot, devint dépôt des œuvres saisies à la Révolution.
Le musée est officiellement crée en 1801, dès 1802 et durant tout le XIXe siècle, les bâtiments sont à nouveau affectés à l’archevêché. Ce n’est qu’en 1910 que les collections réintègrent l’ancien palais archiépiscopal.
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