Sur une musique, pensée comme une bande-originale de film, et un texte inédit de l’autrice et metteuse en scène Tünde Deak, Jasmin puise dans le rituel pour afficher une danse de résistance.

Influencée par le théâtre et le cinéma, Johanna Lévy valorise dans son travail chorégraphique le quotidien, l’ordinaire, ce qui nous préoccupe, pour faire jaillir le sens profond de notre humanité. En (nous) observant, en libérant son imaginaire, elle déconstruit un réel souvent aseptisé, levant ainsi le voile sur notre rapport au monde, notre relation à l’autre. Inspirée par la fleur, le jasmin, dont le parfum s’éveille la nuit, Johanna Lévy imagine dans un monde qui s’est arrêté, une femme plongée dans une obscurité crépusculaire. Au travers de son corps, cette survivante s’offre une échappatoire. Un rituel, une ivresse cathartique, qui jalonne son errance et repousse le désespoir. Dans Jasmin, la danse devient le seul refuge de cette femme, sa respiration. « Elle tourne sur elle-même pour mieux consentir à la nuit et voir au-delà. La danse, comme un geste salvateur, le seul qui s’offre à elle. Danser pour ressentir, se rappeler, espérer » Johanna Lévy. 

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To music designed like a movie soundtrack, and with an original text by author and stage director Tünde Deak, Jasmin draws from ritual, giving us a dance of resistance.