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► Départ des Tanneurs à 19h15

Poum tak tak pam tak tak pam tak tak poum ! Poum tak tak pam tak tak pam tak tak poum !

La batterie au fond à gauche du plateau (jouée par le musicien Nah) ne laisse guère de répit au trio de danseurs et danseuse. Vêtus chacun d’une des trois couleurs primaires, ils sont pris dans une tempête de séquences fragmentées, collection d’histoires brèves écrites avec des matériaux hétéroclites : vocabulaire chorégraphique tiré du sport, du quotidien ou de l’histoire de la danse, musique empruntant au métal, à l’électro ou au hip-hop, éclairages tranchés et quelques textes très brefs de la nouvelliste américaine Lydia Davis. Tous ces fragments racontent la sollicitation permanente, le bombardement d’informations, l’attention impossible, la cadence physique, bref, la frénésie d’une vie moderne en morceaux.

 

Jan Martens a étudié à l’Académie de danse Fontys de Tilburg, puis au Conservatoire royal d’Anvers. Diplômé en 2006, il danse pour United-C, Goele Van Dijck, Koen De Preter et Ann Van den Broek. En 2010, il présente sa première chorégraphie : I can ride a horse whilst juggling so marry me. Son travail (une bonne quinzaine d’œuvres à ce jour) parle du monde tel qu’il est et se caractérise par l’hétérogénéité, le dépouillement, la répétition et la rupture, l’imperfection et la puissance expressive des corps, professionnels ou amateurs. Son solo Ode to the atempt a été présenté au Festival d’Avignon en 2018.

 

Avec : Courtney May Robertson, Dan Mussett, Steven Michel ou Baptiste Cazaux

Création et interprétation musicale en live : Nah

Histoires courtes : Lydia Davis

Costumes : Valérie Hellebaut

Création lumières : Jan Fedinger

Dramaturgie : Greet Van Poeck

Répétitrice : Anne-Lise Brevers

Régie : Michel Spang, Marie Vandecasteele