Guido est un homme plein d'énergie et de fantaisie, toujours prêt à inventer des histoires invraisemblables pour faire rire ou se tirer de mauvais pas.

Tout se passerait bien en famille si l'on n'était en pleine guerre, dans l'Italie mussolinienne et si Guido n'était pas juif...

Raflé, il part en camp de concentration avec son fils (et sa femme qui insiste pour les accompagner).

Alors que la première partie nous montre une famille heureuse, la deuxième partie nous plonge dans les terreurs des camps de concentration. Malgré tout, le spectateur est invité à rire, à travers l’humour du personnage de Guido.

 

Le réalisateur réussit à créer des situations comiques dans un contexte insoutenable, alors que le mal est bien réel et perceptible.

Benigni a été accusé de travestir l'indicible horreur des camps, accusation qui mérite d'être confrontée à la réalité du film, qui ne masque rien, nous donne à voir l'horreur MAIS choisit d'en rire... et de privilégier l'humanité.

 

La programmation du ciné-club est le résultat d’un travail collectif mené par des étudiants du Master « Culture et Médiation des Arts du Spectacle » dirigés par Eric Rambeau. Avec le soutien du Service Commun de Documentation.

Godard fait dire à l'un de ses personnages : « le cinéma c'est la vérité 24 fois par seconde »... Que l'on nous permette de contester cet aphorisme... Le cinéma c'est du faux... même quand c'est du « vrai » ! Le cinéma est un art de l'apparence et c'est justement ce thème, « Les apparences » que le ciné-club se propose d'explorer cette année.