« Pour faire un beau bruit de pet, on peut aller chercher des ustensiles au magasin de farces et attrapes qui n'est jamais vraiment un magasin de musique. A priori, il n'est donc pas question de faire un opéra avec des pets. C'est pourquoi Le cul de la quinte est un défi musical qui, à l'inverse, veut tester la possibilité de faire des pets avec un opéra. » David Christoffel.

Lors de ce concert, il y aura un conférencier, une accessoiriste-danseuse (Clémentine Veerbelen), un ventilateur, des témoignages enregistrés, une flûte électronique. Des gaz vont devoir être évacués. Des résonances sont toujours possibles. Des gens pourraient être gênés. Tout cela mérite réflexion et ne doit pas empêcher de faire le projet d’être bien ensemble. Pour cela, certains textes sont repris, expliqués, réexpliqués, mis en musique…

✽ Docteur en musicologie de l’EHESS, David Christoffel s’intéresse aux rapports entre la poésie et la musique. Il mène des expériences radiophoniques variées sur France Musique, ARTE Radio et France culture Plus. Il était en résidence à l’Université en 2015-2016.

Ce spectacle est programmé dans le cadre du colloque "Pets divers : vents du corps entre médecine et musique" organisé par Charles-Yvan Élissèche et Concetta Pennuto du Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance.

 

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